Martin Brodeur (Photo PC) Après la rencontre de mercredi, Martin Brodeur a déclaré que les Devils avaient prouvé qu'en lançant sur Ray Emery, ce dernier paraissait mal.
Il est vrai qu'Emery ne semblait pas toujours à son aise devant le filet. Cette déclaration risque de servir de motivation pour les Sénateurs.
Tirant de l'arrière 3-1 dans la série, les Devils n'ont que 9% des chances de réaliser l'impossible. Mais en 2000, ils avaient réussi à doubler les Flyers en deuxième ronde, malgré un retard de 3-1. C'est ce qui motive maintenant la troupe de Lou Lamoriello.
"Quand c'est arrivé, c'était quelque chose de spécial. Mais ça reste quelque chose de difficile à faire, a déclaré Brodeur. On va prendre les matchs un par un. Nous sommes conscients que nous avons la chance de réaliser quelque chose d'incroyable. Il y a beaucoup d'équipes qui l'ont fait, mais ça n'arrive pas à chaque saison. Quand une équipe revient de l'arrière de cette façon, leur route en série peut aller très loin."
Il sera aussi intéressant de voir si Lamoriello va continuer d'envoyer sur la glace le trio de John Madden en même temps que celui de Daniel Alfredsson. C'est que le premier trio des Sénateurs a amassé 17 points, en quatre matchs dans cette série.
"Le trio de Madden a fait ses preuves défensivement, a soutenu Antoine Vermette. Mais d'un autre côté, ça ne doit pas être facile d'affronter le trio de Spezza, Alfredsson et Heatley. Ils sont créatifs et très talentueux."
Difficile de trouver des points faibles aux Sénateurs d'Ottawa. Le seul qui est véhiculé par la formation de Brian Murray: l'indiscipline. Les Sénateurs donnent beaucoup trop d'avantages numériques aux Devils.
Plusieurs joueurs des Devils se posent beaucoup de questions en ce moment. Martin Brodeur a indiqué que ses coéquipiers respectent trop les Sénateurs présentement. "Il faut commencer à les détester. On n'a pas encore ce sentiment de haine envers eux. C'est une équipe qui fait sa petite affaire et qui ne se laisse pas déranger."
"Il y a certaines présences où nous jouons très bien, a expliqué Brodeur. Mais après nous commettons un mauvais jeu ou un relâchement, puis nous en payons le prix."
Patrick Elias a obtenu huit lancers au filet mercredi, mais n'a pas été en mesure de déjouer Ray Emery. Elias connait sa pire séquence de la saison alors qu'il n'a marqué que deux buts à ses 26 derniers matchs. Il sait très bien que s'il ne sort pas de sa torpeur sous peu, les chances des Devils sont minces dans cette série...
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source: rds.ca